Hypersensibilité et ménopause : deux mondes intérieurs qui, quand ils se rencontrent, peuvent ressembler à un grand huit émotionnel.
Et si ce que tu ressens n’était pas une perte de contrôle… mais un appel à te comprendre autrement ?
Entre bouffées hormonales, montagnes russes émotionnelles et pensées qui tournent en boucle, ton corps et ton cœur semblent parfois jouer chacun leur partition.
Mais que se passe-t-il vraiment à l’intérieur de toi ? Et surtout… comment retrouver ton équilibre sans te couper de ta sensibilité ?
Hypersensibilité et ménopause : quand les hormones amplifient tes émotions
Lorsque tu traverses la période de la ménopause, ton corps change, certes. Et si tu es hypersensible, tu ne vis pas seulement un changement : tu vis une vraie vague intérieure. Pour détailler cela nous allons nous appuyer sur cette étude :
« An influence of menopausal symptoms on mental health, emotion perception, and quality of life: a multi-faceted approach » ou en français « l’influence des symptômes de la ménopause sur la santé mentale, la perception des émotions et la qualité de vie : une approche multifactorielle ».
Etude sur la ménopause
🎯 Objectif de l’étude
L’étude visait à comprendre comment la sévérité des symptômes de la ménopause influence la santé mentale (anxiété, dépression, stress), la perception émotionnelle (façon de reconnaître et ressentir les émotions) et la qualité de vie.
Les auteurs notent que la recherche s’était jusque-là concentrée sur la cognition ou l’humeur, mais très peu sur le traitement émotionnel de base pendant la ménopause.
🧪 Méthodologie
- 93 femmes ménopausées ont été réparties en deux groupes :
🔹 symptômes forts (46)
🔹 symptômes modérés ou faibles (47). - Outils utilisés :
- Tâche comportementale de perception des émotions (“embody task”),
- Eye-tracking (suivi oculaire) sur des visages exprimant différentes émotions,
- Questionnaires auto-rapportés (anxiété, stress, régulation émotionnelle, qualité de vie).
- Suivi sur 3 mois
📊 Résultats principaux
- Les femmes avec symptômes forts ont :
- plus d’anxiété, de dépression et de stress,
- plus de difficultés à réguler leurs émotions,
- une qualité de vie plus faible,
- à deux moments différents (au départ et après 3 mois).
- L’eye-tracking a révélé une altération de la perception émotionnelle :
- ces femmes passaient moins de temps à regarder des visages heureux,
- et montraient une réactivité émotionnelle réduite face aux expressions positives.
- Aucun lien direct entre les données hormonales ou l’eye-tracking et la santé mentale à 3 mois.
- Cependant, un ratio œstradiol/FSH plus élevé (indiquant un meilleur équilibre hormonal) était associé à une meilleure qualité de vie.

Les variations hormonales et leurs effets sur la sensibilité émotionnelle
D’abord, voyons ce qu’il se passe « en coulisse ». En période de ménopause, la diminution des œstrogènes agit sur le système nerveux central : elle peut entraîner une inflammation cérébrale légère, altérer la régulation des neurotransmetteurs (notamment la sérotonine et la dopamine) et modifier l’équilibre émotionnel. Source
Par exemple : tu pleures plus facilement qu’avant, ou une situation que tu gérais habituellement bien te bouleverse plus. C’est ce qu’on appelle une labilité émotionnelle : fluctuations rapides et intenses de l’humeur.
De plus, si tu es hypersensible, ton cerveau filtre moins certains stimuli et tu captes plus vite ce qui se passe autour de toi. L’effet combiné fait que tu es davantage sujette à des troubles de l’humeur et irritabilité.
👉 Astuce : dès que tu perçois la fatigue monter ou une irritation soudaine, fais une pause de 5 minutes : respire profondément, quitte la pièce ou mets des écouteurs « anti-bruit ». Cela aide à calmer le système nerveux et limiter la sur-réactivité émotionnelle.
Les effets de la ménopause sur la gestion des pensées et des émotions
Ensuite, il y a tout ce qui se passe « dans ta tête ». Les fonctions cognitives évoluent. En effet cet article explique que pendant la transition ménopausique, des troubles cognitifs sont fréquents : notamment des difficultés de mémoire verbale, de concentration et de vitesse de traitement.

Exemple : Tu te réveilles la nuit après un flash de chaleur – ton oreiller mouillé, le bruit du ventilateur qui t’insupporte, ton esprit se met en mode « et maintenant ? je dois me lever ? je suis fatiguée ? ». Résultat : tu repenses à une conversation d’il y a 2 jours, tu te demandes « Est-ce que je suis trop sensible ? ». Ta charge mentale monte.
👉 Astuce : avant de dormir, fais un « scan corporel émotionnel » de 3 minutes : note dans ta tête ou sur un carnet : « Je ressens : fatigue, chaleur, irritation. Je m’autorise à ressentir… et je laisse partir cette pensée. » Cela aide à calmer les pensées et à améliorer le sommeil.
Lire aussi : Écriture thérapeutique : un outil simple et puissant pour apaiser ton mental et tes émotions
Hypersensibilité et ménopause : comment comprendre ce que tu ressens vraiment
Accueillir ce qui se passe est la clé. Pendant la périménopause (phase de transition qui précède la ménopause) et la ménopause, les changements importants du corps et des niveaux hormonaux peuvent accentuer les différences de traitement sensoriel et introduire de nouveaux défis. Source
Voici quelque exemples d’impacts observés :
- Sommeil et régulation de soi : Les bouffées de chaleur, sueurs nocturnes et troubles du sommeil peuvent affaiblir la capacité du cerveau à filtrer les stimuli sensoriels, entraînant fatigue, irritabilité et surcharge sensorielle.
- Émotions et santé mentale : L’anxiété, les sautes d’humeur et la dépression liées à la ménopause peuvent renforcer les hypersensibilités sensorielles, créant un cercle vicieux entre surcharge émotionnelle et surcharge sensorielle.
- Sensibilité tactile : Certaines femmes deviennent plus sensibles au toucher ou à certains tissus, qui deviennent soudain désagréables.
- Sensibilité auditive : Les sons paraissent plus forts et plus intrusifs, rendant les environnements bruyants éprouvants.
- Sensibilité visuelle : Les lumières vives ou les écrans peuvent provoquer maux de tête ou inconfort visuel.
- Température : Les bouffées de chaleur accentuent la difficulté à réguler les sensations thermiques, nuisant à la concentration.
- Équilibre et coordination : Certaines femmes ressentent des troubles de l’équilibre ou une perte de repères spatiaux, rendant les déplacements plus difficiles.
- Perception de la douleur : La ménopause peut modifier la sensibilité à la douleur, augmentant les douleurs musculaires et articulaires.
- Odeur : La sensibilité aux odeurs augmente, certaines senteurs devenant insupportables.
L’article conclut qu’il faut davantage de recherches pour mieux comprendre le lien entre traitement sensoriel et ménopause, mais reconnaître cette dimension sensorielle est déjà essentiel.

Exemple : Tu ressens une forte gêne quand tu mets ton nouveau jean : la texture te gratte comme jamais. Quelques semaines avant, c’était supportable. Cela peut être une alerte : ton corps hypersensible + ménopause = sensibilité tactile élevée.
👉 Astuce : choisis des vêtements en coton ou matières douces, préviens ton entourage quand tu as besoin d’un temps calme, et crée un « espace doux » à la maison (lumière tamisée, playlist apaisante, textile qui apaise).
En plus, cette période symbolise un changement d’identité. Elle peut réveiller un besoin de repenser ta relation à toi-même, ton rôle, tes repères. Tu peux ressentir un mélange de libération et de questionnements : « Qui suis-je maintenant ? ». C’est un moment fort — mais tu n’as pas à le traverser seule.
Apaiser ton mental et retrouver ton équilibre émotionnel durable
Ici, on entre dans la pratique. Voici des leviers concrets pour réguler ton système, améliorer ton bien-être.
Réguler ton système nerveux
Respiration, ancrage, nature… Ces outils sont puissants. Quand tu es hypersensible et en pleine ménopause, ton système nerveux peut être en sur-activité. Alors :
- fais régulièrement des exercices simples de respiration comme la cohérence cardiaque dont tu trouveras des infos ici : La cohérence cardiaque, une arme puissante contre le stress
- pratique l’ancrage au sol (sensations de tes pieds, connexion à la terre) ;
- sors dans la nature, marche lentement, choisis un moment seul(e)
Aussi, l’écriture thérapeutique agit comme une soupape pour ton système nerveux : en posant sur le papier ce qui t’agite à l’intérieur, tu libères la tension accumulée, tu apaises ton mental et tu redonnes au corps le signal que le danger est passé.
👉 Exemple : dès que tu sens une montée d’irritabilité, arrête tout, marche 5 minutes dehors, concentre-toi sur les bruits, la couleur du ciel, ta respiration. Et si une petite voix te murmure : « Non mais sérieusement, t’as pas le temps pour ça ! », désobéis-lui gentiment. Même si ce n’est pas facile. 😉 (offre-toi ce moment, même court, dès que c’est possible pour toi).
Tu verras : cette micro-pause a le pouvoir de désamorcer ta sur-réactivité émotionnelle et de te ramener doucement au centre de toi-même.

Soutenir ton corps pour stabiliser tes émotions
Ton corps est ton allié. En période de ménopause, ce trio est d’autant plus crucial : alimentation, mouvement, sommeil.
Une activité douce (yoga, trail léger, marche rapide) plutôt qu’un entraînement intense pendant que ton corps s’adapte.
Alimentation
Privilégie des aliments riches en oméga-3, en fibres, limite le sucre. Si le sujet t’intéresse, voici quelques informations supplémentaires extraites de l’article The Importance of Nutrition in Menopause and Perimenopause:
- La période de la périménopause et de la ménopause s’accompagne d’une hausse du risque de surpoids, de syndrome métabolique, de maladies cardiovasculaires et d’ostéoporose. Une alimentation adaptée permet d’améliorer significativement ces facteurs de risque.
- L’article recommande un régime équilibré intégrant notamment : des oméga-3, des fibres (30-45 g/jour), au moins 400 g de fruits et légumes par jour, la limitation des graisses saturées (<10 % de l’énergie) et du sel (<5 g/jour), un apport suffisant en vitamines D, C, B, calcium et protéines.
- Il rappelle également que bien que l’alimentation ne supprime pas tous les symptômes de la ménopause, elle contribue à rendre cette période plus supportable, à retarder le développement des pathologies et à améliorer la qualité de vie globale.
Sommeil
D’après le même article The Importance of Nutrition in Menopause and Perimenopause, les troubles du sommeil sont extrêmement fréquents pendant la ménopause : entre 40 % et 56 % des femmes en souffrent, souvent avec une intensité qui altère la qualité de vie, provoque fatigue chronique, et augmente le risque de maladies cardiovasculaires et métaboliques
Dormir moins de 7 h par nuit est associé à une hausse du risque de mortalité et de maladies cardiovasculaires, et moins de 5 h constitue un risque majeur.
Depuis 2022, le sommeil est reconnu par l’American Heart Association comme un pilier de la santé cardiaque. Le rythme circadien joue un rôle essentiel dans la régulation du métabolisme. Le manque de sommeil perturbe l’absorption du glucose, la satiété (leptine) et augmente la prise alimentaire. Il favorise le surpoids, le diabète, les troubles digestifs et certaines maladies chroniques.
Quels nutriments soutiennent le sommeil ?
- Les aliments riches en mélatonine (hormone du sommeil) : œufs, poissons, noix, cerises, fraises, raisin.
- Les aliments riches en tryptophane (précurseur de la mélatonine) : fromage cheddar, graines de courge, thon, saumon, avoine, tofu, œufs, poulet, amandes, légumineuses.
- Les vitamines B6, B12, le magnésium, le zinc et l’acide folique sont indispensables à la synthèse de la mélatonine.
Quelles habitudes alimentaires favorisent le sommeil ?
- Dîner 2 h avant le coucher, éviter les repas lourds ou sucrés le soir.
- Privilégier des repas équilibrés (protéines, glucides à indice glycémique bas, fibres, oméga-3).
- Maintenir une hydratation régulière tout au long de la journée (pas juste avant le coucher).
- Éviter les rythmes alimentaires irréguliers qui perturbent le cycle veille-sommeil.
Enfin, les auteurs recommandent de suivre la qualité du sommeil (montres connectées, journaux du sommeil) pour repérer les troubles et mesurer l’effet des changements alimentaires.
Lire aussi : Comment réussir à dormir : guide complet pour un sommeil réparateur
L’écriture thérapeutique et la pleine conscience
Ton hyper-réactivité cognitive mérite d’être canalisée. L’écriture thérapeutique est un excellent outil. Parce qu’« hypersensibilité et ménopause » peuvent provoquer des pensées qui tournent sans fin.
➡ Prends 10 minutes chaque jour pour écrire : « Je pense à…, je ressens…, j’accepte que… ». Cette mise à l’extérieur aide.
➡ La pleine conscience : observe une émotion, accepte-la, laisse-la passer. Ne la juge pas.
➡ Exemple concret : après une annonce de ton médecin, tu as ressenti la vague : « Je ne suis plus la même… ». Tu prends ton carnet, tu écris 3 phrases du style « Je sens cette peur, je la laisse venir. Je choisis de me traiter avec bienveillance. » Puis tu laisses aller.
Lire aussi : La pleine conscience, à la portée de tous !
Ménopause et hypersensibilité : transformer cette période en renaissance
Oui, vraiment. Quand on parle d’hypersensibilité et ménopause, tout n’est pas à subir. Il y a une force cachée. Cette période peut devenir un passage vers une nouvelle version de toi-même, plus alignée, plus consciente et plus libre.
Une opportunité de redéfinir ton rapport à ton corps
Ton corps change, oui. Mais c’est aussi l’occasion de le remercier — pour tout ce qu’il t’a permis de vivre jusqu’ici… et pour tout ce qu’il te permettra encore de traverser. Il ne te trahit pas, il te parle. Il t’invite à mieux entendre tes besoins, à ralentir le rythme, à revenir à toi.
Tu peux d’ailleurs prendre un moment pour lister tout ce que tu apprécies chez lui : sa force, sa résilience, sa capacité à se relever, à t’alerter quand quelque chose ne va pas. Et petit à petit, à le voir comme un allié plutôt qu’un obstacle.
Dès qu’une gêne apparaît, tu peux par exemple te poser cette simple question :
« Tiens, qu’est-ce que mon corps essaie de me dire là ? »
👉 Exemple : tu ressens des douleurs dans le bas du dos ou des tensions dans la nuque. Tu pourrais les ignorer, comme d’habitude — parce que “tu n’as pas le temps”, parce que “ce n’est pas si grave”.
Et pourtant… ces signaux sont peut-être sa façon à lui de dire : “Stop. Ralentis un peu.”
Surtout si tu as passé ta vie à courir, à cocher des cases, à optimiser chaque minute pour “ne pas perdre de temps”.
Ce moment de la vie est une magnifique opportunité pour apprendre à ne plus te précipiter, à t’écouter davantage, à laisser ton corps devenir ton guide plutôt que ton outil.

Développer une nouvelle forme de confiance émotionnelle
Si tu es hypersensible, tu connais peut être cette sensation : « Je dois me protéger, je dois fuir avant d’exploser. »
Mais et si, cette fois, tu choisissais l’inverse ?
Plutôt que de lutter contre ce que tu ressens, tu peux accueillir tes émotions comme des messagères. Elles ne sont pas là pour te submerger, mais pour te parler.
👉 Exemple : quand tu sens une émotion forte monter — une vague d’irritabilité, de tristesse ou d’anxiété — respire, et nomme-la à voix haute :
« Tiens, voilà l’irritabilité. Bonjour toi. Qu’est-ce que tu veux me dire ? »
En la nommant, tu sors du tourbillon intérieur. Tu passes de « je suis en colère » à « je ressens de la colère » — ce qui n’est pas tout à fait pareil, et ça change déjà beaucoup.
Cette simple prise de recul apaise ton système nerveux et te redonne du pouvoir.
Petit à petit, tu découvres que ta vulnérabilité émotionnelle n’est pas une faiblesse, mais une boussole. Elle t’indique ce qui compte vraiment pour toi, et t’aide à te reconnecter à tes besoins profonds.
Pour aller plus loin voici d’autres articles du blog sur la gestion des émotions :
- Comment gérer ses émotions ?
- Comment les hypersensibles peuvent-ils gérer leurs émotions ?
- Que faire face à une émotion désagréable ?
- Comment développer la résilience émotionnelle ?
- 6 techniques détaillées pour maîtriser ses émotions
Hypersensibilité et ménopause : conclusion
La ménopause n’est pas une fin, c’est une métamorphose.
Et quand on y ajoute l’hypersensibilité, elle devient un véritable voyage intérieur : celui où tu apprends à te comprendre, à t’écouter, à te respecter pleinement.
Souviens-toi : tes émotions ne sont pas là pour te submerger, mais pour t’indiquer la direction.
Chaque bouffée de chaleur, chaque moment d’irritabilité, chaque fatigue émotionnelle est un message de ton corps pour t’inviter à ralentir, respirer et t’offrir plus de douceur.
Alors, pour traverser cette période avec plus de sérénité :
✨ Accueille tes émotions au lieu de les fuir.
🌿 Prends soin de ton corps – il est ton allié, pas ton adversaire.
🍎 Nourris-toi de façon équilibrée et bienveillante.
💤 Respecte ton sommeil et ton rythme naturel.
🖊️ Et écris, respire, ancre-toi… chaque petit geste compte.
Parce qu’au fond, l’hypersensibilité et la ménopause ne sont pas des ennemies. Ensemble, elles peuvent devenir le début d’une nouvelle relation à toi-même : plus apaisée, plus consciente, plus vivante.
Et toi, dis-moi en commentaire : quelle est la plus belle prise de conscience que cette période t’a déjà offerte ? 💬
Sensiblement 🧡
Lauren
💡 Pour aller plus loin
Si tu veux comprendre pourquoi certaines femmes vivent leur hypersensibilité comme un poids — et comment, au contraire, en faire une véritable alliée — je t’invite à visionner ma conférence gratuite sur l’hypersensibilité.
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Ressources complémentaires sur l’hypersensibilité et la ménopause 📚
- Reçois l’histoire d’Aurore, hypersensible en proie aux pensées envahissantes et émotions intenses, directement dans ta boîte email 👉 clique ici pour recevoir l’histoire d’Aurore en 4 épisodes
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