Nous nous attachons souvent à notre cocon, notre petite zone de confort. Notre routine, rassurante et sécurisante, peut facilement devenir mortelle comme dirait Paulo Coelho. Un carcan duquel nous n’osons plus sortir et qui nous empêche d’avancer. Elle nous enferme grâce à la peur.
L’ouverture d’esprit et la gratitude sont des facteurs clé de l’épanouissement pour s’ouvrir à son nouveau moi et au monde extérieur.

S’ouvrir au monde : le combat contre la peur pour oser avancer

La peur a toujours été présente chez l’humain, permettant, de façon instinctive, de fuir ou contre-attaquer. Elle a permis à l’espèce humaine de survivre en nous évitant la douleur voir la mort dans de nombreuses situations.

peur fuir ou contre-attaquer
la peur empêche de s'ouvrir au monde

Aujourd’hui, la peur aurait plutôt tendance à nous « empêcher de vivre ». Bien sagement enfermés derrière nos croyances limitantes.

Certains comme Averroès, pensent que l’ignorance engendre la peur. Et si c’était le regard que nous portions sur ce que nous ignorons et non notre ignorance qui engendrait la peur ? Notre peur (tout comme notre colère) est souvent conditionnée par nos jugements. Eux-mêmes basés sur nos expériences et croyances. Finalement, peut-être que l’arme pour combattre la peur, plus que le savoir, est l’esprit critique ?

En tout cas d’après Margaux Hammann, l’arme pour combattre la peur est l’amour. Selon elle il y a deux voies : l’amour et la peur.
Ou encore le coeur ou le mental.
Elles sont les deux faces d’une même médaille et ne peuvent coexister. C’est soit l’une soit l’autre.

le mental et le coeur ou peur et amour

Voie 1

Voie 2

Peurs

  • être jugé
    (lire article)
  • ridicule
  • rejet
  • échec
    (lire article)
  • mort

mènent à

  • immobilisme, procrastination (lire article)
  • timidité
  • lâcheté
  • colère
    (lire article)
  • égoïsme
  • violence
  • condamnation
  • jugement
    (lire article)
  • guerre

Amour

écouter son cœur

mène à

  • confiance
    (lire article)
  • courage
  • indulgence
  • bienveillance
  • compassion
  • don
  • parti pris de ne pas juger
  • partage
  • intimité
  • générosité
  • paix

Bon, on est d’accord que la seconde voie fait plus « rêver » que la première 😅. En plus c’est celle qui permet de s’ouvrir au monde….
Sans toutefois foncer désormais tête baissée ni dire « oui » à tout ce qu’on nous propose, M. Hammann nous conseille plutôt de remplacer la peur paralysante par la prudence qui permet d’avancer avec sécurité.

Même en choisissant la voie de l’amour, la peur revient toujours à un moment donné. Un peu comme pendant la méditation avec ces satanées pensées qui viennent s’incruster régulièrement 😉. Ou comme tout apprentissage avec ses hauts et ses bas. Il nous appartient alors de nous rappeler d’écouter notre cœur pour calmer le mental.

Et puis la peur s’atténue avec la confiance en soi, qui augmente avec les expériences. Personnellement les « premières fois » me font toujours beaucoup angoisser. Ensuite, avec l’expérience, ça va mieux.

Et toi ? Que penses-tu de la peur ? N’hésite pas à nous partager ta vision en commentaire 😉

Nous sommes chacun dans notre cocon, notre petit monde ou rêve, comme l’appellent les toltèques. Nous voyons la réalité, notre réalité, à travers notre filtre perceptuel basé sur nos croyances. En même temps nous sommes aussi des êtres « minables », dans le sens où nous avons besoin les uns des autres pour (sur)vivre.
Quitte à devoir vivre tous ensemble, autant essayer de faire en sorte que la cohabitation dans ce monde se passe le plus paisiblement possible. Pour cela la bienveillance est de mise, à travers compréhension et gratitude. Mais ne l’oublions pas : nous ne pouvons donner aux autres que ce que nous avons déjà en nous.

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S’ouvrir au monde : la bienveillance pour reconnecter à soi puis aux autres

La compréhension

Déjà avec nous-même, soyons compréhensifs avec ces parties de nous dont nous ne sommes pas les plus fiers. Acceptons qu’elles soient là, qu’elles fassent partie de nous. Tâchons simplement de ne pas trop les « nourrir » afin qu’elles ne prennent pas trop d’ampleur dans nos vies. Essayons de nous regarder avec empathie, de nous respecter quelles que soient les circonstances (estime de soi) et de limiter le jugement envers nous-même.
Offrons aussi plus d’espace et d’encouragements à nos « bons côtés » pour que eux puissent se développer et nous permettre de rayonner un peu plus. N’oublions pas nos qualités 😉.

Avec les autres : il est souvent contre-productif de réagir avec incompréhension face à quelqu’un qui n’est pas du même avis que nous. Le jugement des autres nous sépare et entrave la fluidité des échanges avec autrui.
La communication s’en portera d’autant mieux si nous faisons preuve d’un état d’esprit ouvert plutôt que d’idées bien arrêtées et figées.
Mais pour être réceptif à ceux qui n’ont pas le même avis que nous, nous de devons pas avoir trop de doutes sur nous-mêmes, autrement dit avoir une relativement bonne estime de nous.

Comme dirait T. d’Ansembourg « on est pas d’accord mais on s’aime quand même » (lire l’article correspondant). Pour communiquer efficacement nous ne devons pas chercher à avoir toujours raison. Cela provoque au contraire beaucoup de conflits et de peines dans nos vies. Ensuite C. André nous conseillerait d’accepter que l’autre personne puisse avoir un avis différent du notre. Même si nous ne sommes pas d’accord. Pourquoi accepter ? Pour poser des questions plus intéressantes et donc évoluer. En profiter pour apprendre au lieu de se torturer émotionnellement.

Enfin rappelons-nous que le jugement peut être vu comme l’opposé de la compréhension.

Juger, c’est ne pas comprendre.

André Malraux

Lire l’article : Le jugement : comment éviter de se faire du mal ?

La gratitude

Exprimer et écouter la gratitude

Le dictionnaire Larousse la définit comme ceci: « reconnaissance pour un service, pour un bienfait reçu ; sentiment affectueux envers un bienfaiteur« . Elle consiste en effet à reconnaître le bien que l’on doit aux autres, ainsi qu’à soi-même ! Il s’agit ensuite de s’en réjouir au lieu de considérer automatiquement ce bien comme « acquis ».

schéma gratitude

Les pièges avec la gratitudes peuvent être les suivants : nous nous disons que ce n’est pas la peine de remercier telle ou telle personne, car c’est son boulot, ou alors nous avons peur d’être pris pour quelqu’un de faible, ou encore nous n’y pensons pas.

Pourtant il est important de ne pas oublier le positif dans nos vies !

Vaincre ses peurs pour s'ouvrir au monde avec bienveillance

Nous avons en effet tout intérêt à exprimer notre gratitude : non seulement cela entraîne notre esprit à se focaliser sur ce qui va bien dans notre vie (ne pas oublier le positif !) mais en plus cela permet à l’autre de savoir à quel point son action a enrichi notre vie. Il peut alors recommencer si il le souhaite 👍. La gratitude a aussi le pouvoir de canaliser une pensée malveillante. Elle aide ainsi à instaurer et/ou conserver le lien avec l’autre.

La gratitude envers nous-même (qui parfois s’apparente à de la fierté) est l’occasion de nous donner un peu d’amour. L’amour de soi étant une des composantes de l’estime de soi. Pour ceux qui en manquent (et les autres 😅) c’est l’occasion de le développer ! Attention cependant à ne pas confondre amour de soi et idolâtrie de soi ou tout autre extrême. Enfin un peu de douceur avec nous-même ne fait pas de mal de temps en temps 😇.

D’un autre côté, écouter attentivement l’expression de la gratitude d’autrui nous oriente sur ce qu’il ou elle apprécie le plus. Car parfois il peut y avoir un décalage entre notre intention (aussi bonne soit-elle) et le résultat. Au moins là nous sommes fixés 😎😅.

Ressentir la gratitude

Il est extrêmement bénéfique pour notre paix intérieure autant que pour notre évolution personnelle d’éprouver de la gratitude envers les événements de notre quotidien. Notamment les événements qui peuvent paraître « désagréables » au premier abord, comme par exemple les échecs. Plutôt que de se morfondre de notre erreur, se culpabiliser et se torturer, ruminer notre incompétence, on peut se demander :

« Qu’est-ce que cet événement m’a appris / apporté ? en quoi m’a-t-il permis d’évoluer, de progresser ? « .

Il s’agit alors de ressentir une gratitude profonde et sincère. Se féliciter d’avoir progressé grâce à cet événement. Être reconnaissant du l’évolution qu’il nous apporte. Au lieu du ressentiment, de la rancune, du regret, de la colère ou autre sentiment « peu agréable » et beaucoup moins bénéfique.
Quoi que la colère, si on sait l’écouter, peut être bénéfique. Mais encore faut-il se donner cette peine…

Autre exemple : je n’ai pas apprécié la remarque d’une personne. Par contre cette remarque m’a permis de travailler sur ma susceptibilité, ma peur du regard des autres et du rejet et par suite mon estime de moi-même. Du coup plutôt que d’en vouloir à l’autre personne, de me dire qu’elle est désagréable et que le monde est cruel, je peux être reconnaissante envers cette personne pour l’opportunité de progresser dans mon propre développement personnel.

Quoi qu’il en soit ressentir la gratitude (pertinente, lucide et sincère 😉) au quotidien amène à plus de positivité pour un esprit orienté solution (et non problème), donc plus propice à l’épanouissement. « Quel est le cadeau ? » me demandait systématiquement ma coach de vie lorsque j’évoquais des situations vécues, déplaisantes à mes yeux.

Pour aller plus loin sur le thème de la gratitude, lire l’article Quels bénéfices à la gratitude ?.

Le mot de la fin….

Voici donc quelques pistes sur la façon de s’y prendre pour s’ouvrir au monde : affronter ses peurs et s’ouvrir avec bienveillance à soi et aux autres.
Ce n’est bien sûr pas facile, surtout lorsque nous avons toujours vécu dans la peur. Que la compréhension n’est pas une seconde nature chez nous. Ou encore que nous n’avons pas l’habitude de faire preuve de gratitude (envers nous-même ou les autres).

Dans ce cas n’oublions pas l’expression « baby steps / petits pas » et surtout de faire de notre mieux ! En faisant de notre mieux nous évoluons, nous avançons et nous ne pouvons pas culpabiliser (normalement ça calme un peu le juge intérieur 😅).


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