Le passé est passé, par définition. Et on ne peut plus rien y faire. On le sait tous et pourtant….pas toujours facile de faire la paix avec lui ! Qui n’a jamais eu cette boule au ventre en repensant à un événement émotionnellement douloureux ? On y repense, on ressasse. L’événement ne nous lâche pas et on le revit encore et encore, comme si on était bloqué. Il laisse derrière lui comme un goût amer qui ne disparaît pas totalement. À l’inverse quand on est détaché du passé, on peut repenser aux différents passages de notre vie avec un grand sourire.

Pas toujours facile de se libérer du passé, mais pas non plus impossible (heureusement) !

Accepter et faire confiance

Le temps guérit les blessures à ce qu’il paraît. Bon il semblerait plus qu’il en atténue la douleur, qu’il vienne panser la plaie sans jamais la cicatriser totalement.

Le temps ferme toutes les blessures, même s’il ne nous épargne pas quelques cicatrices.

Marc Levy

Il s’agit donc de faire confiance au temps. Qui se chargera tôt ou tard (selon les personnes et l’intensité émotionnelle du souvenir) de calmer la douleur. Il aidera à « user » le souvenir en quelque sorte.

Accepter aussi que même si cela ne nous plaît pas, il reste ces quelques cicatrices. Et apprendre petit à petit à voir la richesse qu’elles apportent à notre vie présente et future.

Lorsqu’une émotion nous traverse, il est également conseillé d’accepter qu’elle soit là. C’est douloureux, certes, mais ainsi ça dure moins longtemps. Car plus on va se crisper, lutter et résister et plus la douleur restera longtemps, sans forcément faire moins mal d’ailleurs. L’idée est donc d’accepter de vivre pleinement l’émotion pour ensuite la laisser partir.

Lire aussi : Comment gérer ses émotions ?

Lire aussi : L’acceptation de soi et du monde

N’oublions pas non plus que le rire, lorsqu’il est possible, peut également avoir un effet libérateur. Il permet en effet de dédramatiser.

Par exemple :

  • dans le cas d’un décès, rire des blagues ou des situations drôles incluant le/la défunt(e) peut être une façon de lui rendre hommage avec plus de légèreté et de soulager la blessure;
  • ou encore rire d’une « bêtise » que nous avons faite il y a des années, que nous trouvons à présent ridicule voire honteuse parce qu’aujourd’hui nous avons gagné en maturité (émotionnelle, intellectuelle, ….). Ce dernier point est d’ailleurs l’occasion d’apprendre à se pardonner soi-même sans attendre que l’absolution de notre « faute » vienne de l’extérieur.
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Se méfier de ses souvenirs

Plus l’événement est émotionnellement intense, plus il se grave en soi en quelque sorte. On s’en souvient alors plutôt bien. Néanmoins les émotions désagréables peuvent aussi fausser notre perception, notre interprétation de la situation sur le moment.

Par exemple : une conversation intense où les gens sont tendus et où les émotions sont très fortes. Les paroles et intonations vont nous marquer. Mais nous allons percevoir la situation et interpréter les intentions des protagonistes à travers le filtre de nos émotions et de nos croyances. Plus ces émotions sont fortes et plus la situation peut potentiellement être sur-interprêtée.

En repensant plus tard à l’événement, notre mémoire peut également nous jouer des tours en modifiant des passages du souvenir en fonction des émotions associées.

Par exemple : si on culpabilise, alors on va sûrement s’imaginer être une plus mauvaise personne que nous l’avions réellement été. On s’imagine très « mauvais(e) » paradoxalement car on a très peur de l’être.
Si au contraire on éprouve de la rancune, alors on va voir l’autre comme une personne potentiellement encore plus mauvaise qu’elle ne l’a factuellement été. Et plus on y pense, plus on va amplifier les aspects désagréables de cette personne.

La passé ne nous définit pas

Nous ne sommes pas obligés de nous réduire à ce que nous avons vécu (fait ou subi). Notre passé fera toujours partie de notre vie. Nous ne pouvons plus rien y faire. Par contre nous pouvons choisir comment nous voulons vivre notre futur, et déjà notre présent. L’idée est de permettre à ce passé de nous enrichir au lieu de nous entraver.

En quoi les expériences de mon passé peuvent-elles m’aider à grandir ?

D’ailleurs comme le dit David Laroche, « les doses de souffrances et de plaisir de mon passé étaient parfaites pour me permettre d’évoluer vers la personne que je suis aujourd’hui. » La question est de savoir qui tu veux être aujourd’hui. Et de voir en quoi ton passé est déjà en train de t’y aider (à condition que tu l’autorises !).

Peu importe le traumatisme que l’on a vécu, on peut soit le laisser pourrir le reste de sa vie, soit s’en servir pour rebondir et en ressortir plus fort. Je ne dis pas que c’est facile, simplement que c’est une issue possible. Que l’on ait été victime ou que l’on se considère comme bourreau, apportons-nous de l’empathie et permettons-nous d’avancer.

Finalement il s’agit d’accepter que le passé ne soit pas comme on aurait aimé qu’il soit. Pour faire la paix avec lui (ne plus être dans la confrontation, dans le rejet de son passé et donc de soi). Puis voir comment s’en servir pour améliorer son futur.

Et puis après tout comme dirait Hans ten Dam :

Heureusement que tout n’est pas rose dans la vie, sans quoi notre passage sur Terre serait d’un ennui !

Quoi que….. 😅

Il nous dit aussi : « tout ce dans quoi nous restons bloqués est une addiction : se défaire d’un lourd passé revient à s’en sevrer » . Or pour ce qui est des addictions, ça se passe au niveau chimique dans le cerveau. Il vaut donc mieux demander l’aide d’un professionnel.

👉 Et toi ? As-tu des difficultés à te détacher de certains moments de ton passé ?

article : comment se détacher du passé ?

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