À quelle fréquence te dis-tu « je suis nul / bête», « c’est pas vrai quelle andouille / abruti ou autre », « de toute façon j’ai jamais été doué là-dedans », « j’y arriverai jamais », « si seulement j’étais plus ceci ou moins cela », « je suis trop…./pas assez…. ». Si la réponse est souvent alors rappelle-toi qu’en te parlant ainsi tu sabotes à petit feu l’estime que tu as de toi-même en te manquant continuellement de respect. Pareil lorsque tu laisses les autres te dire de telles choses, et encore pire si tu y crois. Tu es alors bien loin de te respecter. Alors que dirais-tu de calmer un peu le critique intérieur en toi qui te maltraite depuis si longtemps ?
Se respecter via le discours interne : plusieurs cas de figure
Alors bien sûr ça peut nous arriver à tous de lâcher un « zut quel(le) idiot(e) ».
>>> Simplement ensuite il y a ceux qui en restent là et continuent de s’en vouloir, de culpabiliser, de se mettre plus bas que terre. Ils restent bloqué sur leur erreur, en amplifient l’importance et la portée. Ils se réduisent même parfois à elle. Toute leur personnalité en est diminuée en quelque sorte.
>>> Il y a aussi ceux qui se reprennent et se disent « non je ne suis pas idiot(e), j’ai juste fait une erreur, ça arrive, je ferai mieux la prochaine fois ». Ces personnes se reprennent sur le moment, ça fait comme un tilt en elles. Comme si le détecteur d’auto-dénigrement c’était activé pour les prévenir. Puis elles se pardonnent et passent à autre chose. C’est l’étape intermédiaire, qui peut potentiellement durer un moment si les réflexes d’auto-dévalorisation sont très fortement ancrés en soi.
>>> Enfin le stade ultime : ceux qui se traitent pas d’idiot(e)s du tout Soit ils ont de base construit et entretenu une bonne estime d’eux-mêmes. Ils ont pris l’habitude de se respecter. Soit cela fait un moment qu’ils travaillent sur eux. Bon ça n’empêche pas quelques « ratés » de temps en temps. Les habitudes ça se change, mais ça prend du temps….
Lire aussi : qu’est-ce que l’estime de soi ?
Schéma de progression
On retrouve ce schéma de progression dans beaucoup de situations que l’on travaille en développement personnel. Notamment lorsque l’objectif est de changer un comportement.
1/ y penser après-coup
2/ y penser sur le moment
3/ y penser juste avant pour empêcher l’action « auto-sabotante »
Cela peut prendre du temps. Les allers retours sont potentiellement nombreux comme dans tout apprentissage.
Lire aussi : le changement, c’est pour quand ?
Par exemple lorsqu’on se fixe comme objectif de ne pas S’ENERVER pour des choses qui n’en valent pas la peine.
- Au début on se dit après-coup « mince j’aurais dû penser à respirer, ça m’aurait peut-être évité de partir en vrille ».
- Puis, avec de la pratique, on arrive à se dire une fois énervé « RESPIRE, respire pour faire redescendre la moutarde »
- Enfin avec encore plus de pratique on arrive à se dire « tiens, tu sens que la tension monte, respire un grand coup pour te calmer avant que ça ne monte trop »
LE détail qui fait la différence
Dans tous les cas, qu’on réussisse ou non à ne pas s’insulter ou à ne pas s’énerver (ou autre !), l’objectif est juste de FAIRE DE SON MIEUX.
Lire aussi : les 4 accords toltèques
Je t’en prie, ne te mets pas (trop) la pression du résultat. Sinon ça risque au contraire de t’amener à te dénigrer encore plus si tu n’es pas à la hauteur de tes hautes exigences envers toi-même.
Ce serait quand même dommage de te dévaloriser parce que tu réalises que tu te dévalorises « encore », non ?
En plus en te mettant une pression folle et en ne te laissant pas le temps d’atteindre tes objectifs, tu en viens à retourner tes efforts contre toi. Au lieu de t’aider le développement personnel devient un nième levier pour te flageller encore plus parce que tu ne te trouves pas à la hauteur.
Si c’est ton cas c’est qu’il est temps d’apprendre à faire preuve de patience envers toi-même. D’apprendre à regarder aussi tes réussites et à les placer au même niveau que tes « manques ».
Parce que se respecter c’est aussi se pardonner ses erreurs, ses failles, ses manques, et ne pas « trop » s’en tenir rigueur (pas outre mesure). C’est être indulgent avec soi. S’autoriser à poser ses limites. Se donner des droits comme celui de déplaire ou d’être imparfait. S’autoriser à faire moins bien que d’autres personnes sans pour autant voir son importance ni sa valeur diminuées. C’est aussi ça se respecter….
C’est s’accueillir dans son intégralité, avec ses parts d’ombre.
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Le mot de la fin
Si jamais :
- tu reviens de très loin en terme d’estime de soi,
- personne dans ton entourage ne t’a jamais appris ni aidé à te respecter, t’aimer, avoir confiance en toi et que adulte tu continues sur la même lancée à te rabaisser et te négliger,
- tu te sens pris dans une boucle infernale et que tu ne sais pas comment en sortir malgré toute la meilleure volonté du monde.
Alors je t’invite à m’écrire sur laurenducret@pepitesdebonheur.com.
Pourquoi ? parce que je peux sûrement t’aider à sortir de cette boucle infernale en t’accompagnant à prendre le recul nécessaire qui te permettra d’apprendre à te connaître, t’accepter et t’aimer tel que tu es.
Pour enfin te respecter.
Il n’y a qu’une façon de savoir si je peux t’aider : c’est que tu me parles de toi, de ton histoire, de ce que tu vis aujourd’hui.
Que nous fassions connaissance, voir si le courant passe. Enfin, que tu puisses sentir si mon programme Eclosion te fait vraiment envie et qu’il est fait pour toi. Or si je vois que ton profil correspond à celui des personnes que j’accompagne alors je te le présenterai et répondrai à toutes tes questions.
Chaleureusement
Lauren
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