Maquillage et confiance en soi, un duo compatible ? Cette réflexion m’est venue un soir, alors que nous sortions avec des amis, mon mari et moi.

Et là, petite hésitation devant le miroir : est-ce que je me maquille… ou pas ? Est-ce que j’en ai envie ?

Mais surtout : pourquoi j’en ai envie… ou pas ? quelle est véritablement l’intention derrière ?
Je me suis interrogée en toute honnêteté sur ce qui me poussait à sortir le mascara… ou à le laisser dans le tiroir.

Et puis une question plus profonde a émergé :
👉 Le maquillage est-il bon ou mauvais, plus globalement, pour l’estime de soi ?

Spoiler : il n’y a pas de réponse toute faite (tu me connais, j’aime les nuances 😉).
Comme souvent dans la vie, c’est moins binaire que notre cerveau émotionnel aimerait nous le faire croire.

Alors j’ai creusé un peu cette réflexion.
Et aujourd’hui, j’avais envie de te partager quelques pistes…
Pas pour dire ce qui est « bien » ou « mal », mais pour t’aider à utiliser le maquillage (si tu t’en sers) d’une façon qui renforce vraiment ton estime et ta confiance en toi.
✨ C’est-à-dire : une manière d’être bien avec toi, pas contre toi.

Maquillage et estime de soi ou maquillage et confiance en soi ?

Pourquoi je parle aussi et surtout d’estime et non uniquement de confiance ?

La confiance est une des 3 composantes de l’estime, avec l’image de soi et l’amour de soi. C’est la composante liée à l’action : à quel point je me sens capable de faire ce qui me tient à coeur. Souvent quand on parle de confiance en soi, il y a une problématique plus large liée à l’estime de soi.

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💄 Ce que le maquillage peut apporter de positif pour l’estime de soi

Quand il est utilisé avec conscience et liberté !

☝️ Je précise que toute ressemblance avec des faits et des personnages existants ou ayant existé serait purement fortuite et ne pourrait être que le fruit d’une pure coïncidence 😁

✅ Le maquillage comme un soutien ponctuel pour la confiance en soi

Un peu comme une tenue qu’on aime ou un rouge à lèvres qui donne du peps. Il peut aider à se sentir plus en confiance à un instant T, dans un moment clé (entretien, rendez-vous, conférence…). Il soutient une énergie intérieure.

💬 Exemple : Avant une prise de parole en public, Alice se sent plus en confiance avec un trait de liner. Ça lui permet de se sentir « prête à y aller », comme une armure douce.

✅ Un outil d’expression de soi

Certaines personnes s’épanouissent dans le maquillage artistique, créatif. C’est une façon de se montrer au monde en cohérence avec ce qu’on ressent, comme une toile vivante 🎨

💬 Exemple : Laura adore jouer avec les couleurs sur ses paupières selon son humeur. Pour elle, c’est de l’art, pas un camouflage.

Cinq femmes se maquillent avec douceur, créativité ou confiance, chacune à sa façon, dans un moment intime et bienveillant.

✅ Une forme de soin de soi (et non de correction)

Le maquillage, comme une routine beauté, peut faire partie d’un rituel de « je prends soin de moi », « je me considère comme digne d’attention », ce qui nourrit positivement l’estime si c’est relié à un geste d’amour plutôt qu’à une injonction.

💬 Exemple : Pour Sophie, son moment maquillage chaque matin est un rituel de douceur, comme se préparer à une belle journée avec elle-même.

✅ Mieux se regarder = un tremplin vers l’acceptation

Certaines personnes, après avoir repris contact avec elles-mêmes grâce au maquillage, finissent par mieux s’apprécier aussi sans. Le maquillage est alors une passerelle et non un camouflage.

💬 Exemple : Maëlle ne supportait pas son visage sans maquillage. Se maquiller l’a aidée à vraiment se regarder. Puis à force de s’observer, elle a fini par se trouver belle aussi au naturel.

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🙈 Ce que le maquillage peut masquer (et fragiliser) dans l’estime de soi

Quand il est motivé par la peur ou le rejet de soi.

❌ Une dépendance (je ne sors jamais sans)

Si tu n’oses pas sortir sans maquillage, si tu ne te trouves « présentable » que maquillée… on est plus dans un camouflage de l’insécurité que dans un soin. L’estime repose alors sur l’extérieur = c’est instable.

💬 Exemple : Julie s’est rendu compte qu’elle ne sortait plus jamais chercher son pain sans mascara… sinon elle avait « honte » et vraiment peur de ce qu’on pourrait penser de son visage. Et des réflexions que les gens qu’elle connaît pourraient lui faire.

❌ Une honte sous-jacente de soi

Même inconsciemment, certaines routines de maquillage peuvent renforcer le message intérieur “au naturel, je ne vaux pas / je ne suis pas assez bien”. Et venir nourrir une honte de soi.Je suis moche”, “j’ai l’air malade sans” … Ce n’est pas neutre.

💬 Exemple : Emma se sentait fade, « malade » sans maquillage. Elle a compris qu’elle se jugeait en permanence et très durement sur son apparence.

Femme devant un miroir, mi-maquillée, l’air hésitante. Une image sur maquillage et confiance en soi, entre doute et apparence.

❌ Une recherche de validation extérieure

Le maquillage peut devenir une stratégie de séduction ou de validation extérieure. En effet quand le maquillage est utilisé principalement pour « plaire« , « attirer l’attention« , « paraître plus désirable« , il peut nourrir davantage l’ego (besoin d’admiration, reconnaissance, validation de la part des autres) que l’estime (connexion à sa valeur personnelle).

💬 Exemple : À chaque rencard, Clara passait 1h à se maquiller pour plaire. Mais elle se sentait épuisée à force de devoir toujours « être parfaite ».

❌ Un perfectionnisme déguisé

On peut chercher à “corriger”, “camoufler”, “améliorer”, comme si le visage devait répondre à un idéal impossible. Or l’estime s’épanouit davantage dans l’acceptation des imperfections que dans le contrôle.

💬 Exemple : Morgane ne supportait pas sa peau « pas nette ». Elle cherchait à tout camoufler au lieu de l’accepter comme elle est.

Lire aussi : Remettre le regard de l’autre à sa juste place et Comment se libérer du regard des autres ?

🌿 Ce qui fait vraiment la différence : l’intention

👉 Ce qui fait la différence, ce n’est pas ce que tu fais, c’est d’où tu le fais. Autrement dit quelle est l’intention derrière l’acte. Ce que tu recherches à travers cette action.

Voici un exemple de check-in intérieur à se poser :

  • Est-ce que je me maquille par envie, jeu, joie ?
  • Ou par peur d’être vue sans ?
  • Est-ce que je m’aime aussi quand je ne suis pas maquillée ?

🛠️ Conseils concrets pour un maquillage “bon pour l’estime de soi”

  1. Se maquiller en pleine conscience : observer comment tu te sens avant/après.
  2. Tester des journées sans : et noter ce que ça fait en toi.
  3. Changer la narration intérieure : “Je me maquille parce que j’aime ça” VS “Je me maquille sinon je ne suis pas jolie”.
  4. Explorer la beauté au naturel : apprendre à te trouver jolie aussi “brute”, avec douceur.
Femme souriante applique du maquillage en pleine conscience. Une scène douce sur maquillage et confiance en soi, dans un cadre apaisant.

Ressources complémentaires 📚

épingle pinterest Maquillage et confiance en soi : alliés ou ennemis ?

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Lauren

Enchantée ! 🌞 Moi c’est Lauren Ducret, formatrice et coach en développement de soi, hypersensible et fière de l’être 💫 J’aide les personnes hypersensibles en manque d’estime d’elles-mêmes à se sentir plus sereines 🌿, plus confiantes 💛 et pleinement affirmées 🌟, grâce à la pédagogie bienveillante et au coaching.