Nous avons tout plein de croyances sur le monde, les autres et nous-même. Les toltèques appellent cela des « accords ». Ils y en a qui aident, comme les célèbres « 4 accords toltèques », et il y en a qui entravent notre épanouissement. L’objectif va être d’arriver à voir au delà des croyances limitantes afin qu’elles cessent de nous enfermer dans les mêmes schémas nocifs pour notre développement personnel. Et puis bien sûr de partir à leur rencontre pour leur faire gentiment comprendre qu’elles ne sont plus les bienvenues !

Qu’est-ce qu’une croyance limitante ?

Une croyance est une pensée que je considère comme la vérité. Elle me vient de ce que j’ai appris, de mon passé, de mon éducation, de mes expériences et de l’environnement familial.

« Nous sommes ce que nous pensons. Avec nos pensées nous bâtissons notre monde. »
Bouddha. Cette citation résume assez bien notre système de croyances.

Notre système de croyances conditionne nos pensées, donc nos émotions, et enfin nos comportements et actions. Lorsque ces croyances ont pour objet notre propre personne, elles concernent généralement nos capacités et notre valeur en tant qu’individu. Nous ne sommes « pas assez » ceci ou cela, ou bien « trop » ou encore « pas comme il faut ». Ainsi ces croyances reflètent la confiance et le respect que nous avons pour nous-même. Le travail sur les croyances limitantes concernant sa propre personne est donc une étape indispensable dans la quête d’une haute estime de soi.

Et puis il y a aussi bien sûr toutes les croyances que nous avons sur le monde, la société, le bien et le mal, etc….qui nous bloquent également dans notre façon de penser et donc d’évoluer.

En effet des croyances négatives sur nous-même nous amènent à des pensées négatives sur nous-même. Puis à des émotions désagréables. Qui entraînent des comportements négatifs. Venant à leur tour renforcer la croyance négative sur nous-même et nous empêcher d’évoluer. Un joli cercle vicieux.

D’où viennent nos croyances sur nous-même ?

À force de discours internes de notre critique intérieur : tu n’es pas assez ceci ou cela, tu es trop ceci ou cela, tu as encore échoué, tu n’es pas capables de ceci ou cela, ce n’est pas pour toi, laisse ça aux autres, tu ne peux pas y arriver, tiens en voilà la preuve, mais qu’est-ce que t’es nul !, tu es moins ceci ou cela que telle autre personne / que les autres, etc…., nous ancrons des croyances sur nous-mêmes qui finissent par saper l’image que nous avons de nous-même ainsi que notre confiance en nous.

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Les discours externes de la part de l’entourage (depuis notre plus jeune âge) n’y sont pas non plus étrangers : cet enfant est ceci ou cela (mais l’enfant a des oreilles, il entend !), tu es trop ceci ou pas assez cela , fais un peu attention s’il-te-plaît, fais attention tu vas te blesser (en mode sur-protection par exemple), donne moi ceci je vais le faire pour toi tu ne vas pas y arriver, tu dois travailler beaucoup pour réussir, les riches sont snobs et prétentieux, ce sont les bébé qui pleurent, etc…

Nos croyances limitantes nous brident.
C’est pour cela qu’on les appelle limitantes, parce qu’elles limitent l’expression de notre potentiel.

On peut les voir comme les barreaux de nos prisons mentales. Qui nous emprisonnent dans les mêmes façons de penser et de nous voir.

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Et nous contraignent à nous auto-saboter….tant que nous les laissons faire !

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Exemples de croyances limitantes

Voici quelques exemples de croyances limitantes que tu peux avoir te concernant, histoire que ce soit (je l’espère!) plus clair pour toi.
Je :

  • suis trop timide pour m’exprimer en public, pour rencontrer quelqu’un, etc…
  • n’ai pas le droit à l’erreur
  • n’ai aucune mémoire
  • ne suis aimé par personne
  • crois que le jugement des autres affecte ma valeur
  • suis dépendant du regard des autres pour m’épanouir ou être mal à l’aise, j’ai besoin de l’approbation des autres
  • dois être fort pour qu’on soit fier de moi / qu’on m’accepte
  • ai moins de valeur que les autres
  • ne mérite pas d’être aimé
  • ne peux pas être riche autrement je vais être snob et attraper la grosse tête / car je n’en suis pas capable
  • dois trimer pour réussir, je n’ai donc pas le loisir de prendre du temps pour moi
  • dois réussir ma vie selon les standards de mes parents pour qu’ils m’aiment
  • suis nul, je n’ai pas de valeur
  • suis moche
  • ne suis pas capable de faire ça
  • ne suis pas à la hauteur
  • suis trop vieux pour changer, être embauché, etc…
  • suis nul en math (moi qui ai été prof de math, je ne vous dis pas le nombre de fois où je l’ai entendue celle-là 😅)
  • etc…

Certaines formulations sont proches mais l’idée, pour chacune de tes croyances, est de trouver la tournure qui fait écho et résonne en toi.

Les pièges de nos croyances

Peurs

Nos croyances limitantes sont aussi à l’origine de certaines de nos peurs.

peurs croyances limitantes

Par exemple si je ne me crois pas capable de parler en public, alors je vais avoir peur de le faire. Si je pense être inintéressant / trop peu cultivé / ennuyeux, alors je vais avoir peur de parler en soirée. Ou encore si je pense être trop gentil, je vais avoir peur de me faire avoir. Et puis si je pense avoir moins de valeur que les autres, alors je vais avoir peur de la compétition et des performances des autres, qui me rappelleront sans cesse à quel point je leur suis inférieur.

Cercle vicieux

En plus elles sont vicieuses, ces satanées croyances !
Inconsciemment on cherche généralement à conforter l’idée qu’elles sont vraies. Elles deviennent donc généralement des prophéties autoréalisatrices. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle David Lefrançois dit que tout ce que tu mets après « je suis« , tu le deviens.

Si tu dis « je suis timide« , tu vas renforcer ta timidité en te comportant comme une personne timide car tu es convaincu de l’être.

Si tu es convaincu d’être nul en math, alors tu vas avoir très peur d’échouer l’examen d’entrée pour ta future formation, et ne quasiment pas croire à un potentiel succès. Tu ne vas pas te donner à fond dans les révisions. Le jour J tu vas tellement stresser (la peur due à ta croyance va te paralyser) et te dire « je peux pas y arriver » que, effectivement, tu ne vas pas y arriver. Puis tu diras, « je l’avais bien dit ! ».

Tu te seras finalement auto-saboté(e) !

Mais tu seras rassuré car « tu avais raison« .

Le processus est le même pour les croyances qui ne te concernent pas toi directement mais ta vision de la vie en général. Par exemple si tu crois que les riches sont des méchants, alors tu ne t’autoriseras jamais à mettre en place des actions pour le devenir. Tu vas aussi t’auto-saboter.

Orientation du focus attentionnel

De manière générale nous avons souvent tendance à remarquer autour de nous (et en nous !) ce qui va dans le sens de nos convictions. C’est ce qu’exprimait Ralph Waldo Emerson en disant « Les gens ne voient que ce qu’ils sont préparés à voir ». C’est d’ailleurs le principe de ses propres complexes, on ne voit qu’eux !

Si tu penses que ton collègue est égoïste, tu auras plus tendance à remarquer ses gestes égoïstes que ses gestes de générosité.

Personnellement mes voisins au dessus sont souvent bruyants. J’essaie de plus faire attention aux moments où ils ne le sont pas. Moments qui ont tendance, dans mon opinion général, à peser moins lourd que ceux où ils me dérangent.

Un petit exemple du quotidien : tu es attablé pour le diner. Tu es persuadé que le sel n’est pas sur la table. Tu demande à quelqu’un de te l’amener. On te répond qu’il est sur la table. Tu soutiens que ce n’est pas le cas. Total il était juste devant toi mais tu ne l’as pas vu (car tu t’attendais à ne pas le voir).

C’est bien sûr valable pour soi. Si tu penses être moche / timide, tu vas surtout voir ce qui te dérange dans ton physique / ta manière de t’exprimer. Tu écouteras peu les personnes te disant ce qu’elles aiment chez toi / à quel point elles sont impressionnées par la façon dont tu t’es exprimé à la dernière réunion. Parce que tu ne les croiras pas : « elles disent ça pour me faire plaisir, pour être gentilles« . Et le moindre signe extérieur, même imaginé, allant dans le sens de ta croyance, viendra te conforter dans ton idée, et la renforcer.

On appelle aussi ça le biais de confirmation !

Se libérer de ses croyances limitantes

Ça se fait en 3 étapes :

  1. Formaliser ses propres croyances limitantes qui nous limitent aujourd’hui dans notre quotidien.
  2. Les transformer en croyances ressources (leurs opposés) qui au contraire pourront nous aider à avancer et à nous sentir mieux avec nous-mêmes.
  3. Ancrer les croyances ressources pour qu’elles remplacent peu à peu les croyances limitantes.

Je peux t’aider personnellement à te libérer de tes croyances limitantes
dans le cadre de la formation: « offre découverte Connaissance de soi« .
J’y consacre un chapitre entier dans lequel je te détaille les outils concrets pour effectuer les 3 étapes précédentes.
Et pour ne pas te laisser seul(e) face à tes croyances, nous reprenons ensemble tout le processus si nécessaire.
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Sensiblement

Lauren

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Cet article a 4 commentaires

  1. Fouilloux

    Bonne réponse à mes interrogations

    Merci

    1. Lauren

      Super ! Avec plaisir 🙂

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