Pas toujours facile de pardonner. Le ressentiment, la frustration et la colère viennent plus volontiers. Ils restent et empêchent la plaie de cicatriser. Ces émotions douloureuses nous font revivre l’événement encore et encore. Si bien que la souffrance ne s’atténue jamais. La douleur reste vive tant qu’on s’accroche au ressentiment. Et tant qu’on pense que l’autre ne « mérite pas notre pardon », on s’expose à souffrir encore longtemps. Mais alors en quoi consiste le pardon et comment y parvenir ?
Pardonner c’est…
Pardonner c’est choisir, alors qu’on est blessé.e ou agressé.e, de renoncer au ressentiment et à la vengeance envers son ou ses agresseurs. On ne pardonne pas parce que « l’autre le mérite » mais parce qu’on veut atténuer sa douleur. Au contraire on pardonne parce que nous-même méritons de ne plus nous tourmenter. Parce que nous méritons de vivre dans l’amour plutôt que dans la peur. On décide alors de se libérer du passé pour ne plus en souffrir au présent et au futur.
Parce que s’attacher au ressentiment, à la haine et au désir de vengeance, c’est se torturer psychologiquement encore et encore, potentiellement longtemps après l’événement. On continue de souffrir, donnant bien trop de pouvoir à son agresseur passé.
La décision de pardonner doit venir de soi et être « totale ». Ainsi personne ne peut forcer quelqu’un d’autre à pardonner, pas plus qu’on ne peut pardonner « à moitié ». C’est une décision qui prend du temps et qui vient du cœur. D’ailleurs cet effort psychologique serait un des plus difficiles que nous ayons à accomplir dans la vie.
Une libération en 3 temps
Pour cela il s’agit, lorsqu’on se sent prêt, de commencer par revenir sur ce qu’il s’est passé et, même si c’est douloureux, de rouvrir la blessure pour la nettoyer. Cicatriser la plaie quand elle commence à être moins douloureuse.
Ensuite on s’attache à voir tout ce que l’événement a déclenché, et qui reste présent encore aujourd’hui. Faire le point sur ce que le ressentiment inflige comme souffrance. La plupart du temps on déteste, on veut faire souffrir, se venger. Parfois même on s’en veut d’avoir été victime, on culpabilise.
Puis vient le temps de se reconnecter à ses valeurs, ses idéaux, sa vision de la vie et du monde qui ont tous été blessés par l’événements. Leur permettre d’évoluer grâce à l’événement. De s’ajuster un peu plus à la « réalité » .
Clique ICI pour télécharger ton test pour te situer sur l’échelle de l’hypersensibilité (gratuit)Pardonner ce n’est pas….
- effacer le passé (plutôt ne pas le laisser déterminer implacablement le présent et le futur – généralement il reste des cicatrices)
- oublier ce qu’il s’est passé (enfouir ses émotions amène rarement du positif pour la suite)
- banaliser l’incident (« c’est pas si grave, ça arrive à d’autres, je vais m’en remettre, etc…« )
- chercher des excuses à son agresseur
- devenir l’ami de son agresseur
- renoncer à la justice (l’action pour rendre justice sera bien plus réfléchie et efficace si on a au préalable travaillé l’acceptation)
C’est au contraire préférer la justice à la vengeance. Car la première nous apaise tandis que la seconde nous tourmente.
Ainsi ce n’est pas se dire « bah cette personne n’est pas si « mauvaise », elle avait peut-être des circonstances atténuantes » mais plutôt « pendant encore combien de temps j’accepte que cette personne qui a agi au passé continue de me tourmenter au présent ?«
À retenir :
On pardonne pour soi et non pour son agresseur
Le processus du pardon peut prendre du temps et c’est normal
Il est complexe, long et douloureux mais vaut le coup !
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Idée lecture pour t’aider à (te) pardonner
Le Hoʻoponopono est une pratique hawaïenne ancestrale de réconciliation et de pardon. Cette pratique vise à libérer les blocages émotionnels et à restaurer l’harmonie intérieure et extérieure en assumant la responsabilité de ses pensées et actions. Hoʻoponopono est utilisé pour nettoyer les mémoires négatives et les énergies toxiques, favorisant ainsi la paix, le pardon et la guérison personnelle.
Pour aller plus loin, lire l’article : Histoire et pratiques de l’Hoʻoponopono
« La vie intérieure » de Christophe André, une pépite à lire et relire (sans modération !). De cours chapitres faciles à lire sur des thèmes très variés comme
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