La blessure d’abandon, ça ne se raconte pas, ça se ressent.
Dans ton ventre qui se serre, ton cœur qui s’emballe, ou ce grand vide silencieux qui te serre la gorge sans prévenir.
Un mot ignoré, un regard fuyant… et c’est la chute libre intérieure, sans filet. 🕳️

Mais comment savoir si cette blessure invisible guide encore tes pas ?
Et surtout… comment t’en libérer sans devoir partir méditer au sommet de l’Himalaya ? 🧘‍♀️🏔️
Accroche-toi : ce voyage intérieur pourrait bien tout changer (et en mieux).

Qu’est-ce que la blessure d’abandon ?

Tu t’es déjà senti comme une petite fille ou un petit garçon oublié dans une cour d’école vide ? Cette impression de solitude écrasante, même quand il y a du monde autour ? C’est souvent comme ça que se manifeste la blessure d’abandon.

Dès l’enfance, quand on n’a pas été assez rassuré, consolé, ou qu’on a ressenti un manque affectif, notre cerveau a tiré une conclusion (un peu hâtive mais bien ancrée) : « Je ne compte pas autant que les autres. »

Mais comment savoir si c’est ton cas ? Regarde ton rapport aux autres. Est-ce que tu as peur qu’on t’oublie ? Tu demandes souvent des preuves d’amour ? Tu t’accroches, même quand tu sais que cette relation te fait du mal ? Voilà quelques indices.

Et si tu te reconnais, rassure-toi. Tu n’es pas seul(e). Beaucoup de personnes hypersensibles développent un attachement insécure à cause de cette carence affective.

Blessure émotionnelle ou traumatisme d’enfance ?

Tu te demandes peut-être : « Mais est-ce que c’est vraiment grave ? »

La blessure d’abandon, c’est plus qu’un simple chagrin d’enfance. Elle peut devenir une vraie blessure émotionnelle profonde, voire un traumatisme d’enfance. Et contrairement à ce que certains pensent, ça ne passe pas forcément tout seul avec le temps.

Un exemple ? Imagine un enfant qui, chaque soir, attend qu’on vienne le border. Parfois on vient, parfois non. À force, cet enfant apprend à se méfier. Il devient ultra attentif à chaque signe de distance. Et plus tard ? Il peut développer une anxiété de séparation dans ses relations.

Attachement insécure : quand l’enfance conditionne nos relations adultes

Tu sais, nos relations amoureuses ne sont pas des pages blanches. Elles sont souvent écrites avec l’encre de notre passé.

Quand tu as vécu une insécurité émotionnelle, tu peux sans t’en rendre compte rejouer les mêmes scénarios. Par exemple, tomber toujours sur des personnes qui ne sont pas disponibles émotionnellement. Et pourquoi ? Peut-être parce qu’inconsciemment, ton cerveau veut réparer l’histoire.

Est-ce que tu cherches à être sauvé(e) ? Ou est-ce que tu veux sauver l’autre ? Ces deux rôles sont typiques d’une blessure d’abandon encore active. Et ils mènent souvent à des relations toxiques que l’on peut par exemple retrouver dans le triangle de Karpman.

Lire aussi : Triangle de Karpman : comment sortir du rôle de sauveur?

Comment reconnaître la blessure d’abandon chez soi ?

Les signes typiques : dépendance affective, insécurité émotionnelle et peur de l’abandon

Tu envoies un message, la personne ne répond pas tout de suite, et hop : le cœur s’emballe, tu cogites, tu te sens rejeté(e). Ça te parle ? La peur de l’abandon est un des signaux les plus visibles. Elle peut vite t’amener à de la dépendance affective. Tu t’adaptes à l’autre, tu minimises tes besoins, juste pour ne pas être seul(e).

Et pourtant, plus tu t’éloignes de toi-même, plus tu souffres. Car ce besoin d’être rassuré devient constant. Et tant que tu cherches (inconsciemment) à ce qu’il soit presque uniquement nourri de l’extérieur (par les autres), il n’est jamais assez nourri. Tu veux qu’on t’aime, tout de suite, fort, et tout le temps. Ce n’est jamais assez. Et c’est épuisant.

Tu as déjà eu cette impression de tout donner et de ne jamais recevoir ? C’est un schéma courant. Il témoigne que tu ne te donnes pas assez à toi-même.

Lire aussi : Dépendance affective : la reconnaître et en sortir

Le rôle du masque du dépendant : une fausse armure pour combler le vide

Quand tu portes le masque du dépendant, tu fais tout pour qu’on ne parte pas. Même t’oublier toi-même. Tu es gentil(le), serviable, toujours dispo. Mais derrière, il y a cette peur viscérale : « Et si on m’abandonne ? » Alors tu donnes, encore et encore. Jusqu’à t’épuiser.

Peut être même que tu t’es déjà dit : « Je me plie en quatre pour mes amis. Mais quand j’ai besoin, y’a plus personne. » Ce masque te protège… en apparence. Car il t’empêche aussi d’être aimé(e) pour qui tu es vraiment.

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Ces schémas répétitifs dans tes relations ne sont pas un hasard

Tu te retrouves encore et encore dans les mêmes galères relationnelles ? Les mêmes blessures qui se ravivent ? Ce ne sont pas des coïncidences. Ce sont des schémas répétitifs liés à la blessure d’abandon.

Tu t’accroches à des relations qui ne te nourrissent pas, ou tu fuis dès qu’une relation devient trop intense. C’est comme si tu étais coincé entre deux peurs : celle d’être seul(e) et celle de souffrir encore.

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Blessure d’abandon : quelles conséquences dans ta vie ?

Relations toxiques, estime de soi abîmée et syndrome d’abandon

Une blessure d’abandon non soignée peut ruiner ton estime de toi. Tu crois que tu n’es pas assez. Pas assez bien, pas assez intéressant(e), pas assez « tout court ». Alors tu acceptes l’inacceptable, tu pardonnes l’impardonnable, juste pour ne pas être seul(e). Et tu te retrouves parfois dans des relations toxiques où tu t’effaces complètement.

Le syndrome d’abandon te pousse à accepter des miettes, en espérant un jour un vrai gâteau. Spoiler : il n’arrive pas, ou très rarement. Ensuite c’est un cercle vicieux : ton estime « dégradée » vient ouvrir encore plus la plaie de la blessure d’abandon.

Lire aussi : Qu’est-ce que l’estime de soi ?

Les impacts invisibles sur ton bien-être émotionnel

La souffrance liée à cette blessure n’est pas toujours bruyante. Parfois, elle se manifeste par une insécurité émotionnelle permanente. Tu n’es jamais totalement serein(e), toujours sur le qui-vive.

Ton corps aussi peut parler : tensions, fatigue, maux de ventre, hypersensibilité exacerbée. Tu es à fleur de peau… mais tu ne comprends pas toujours pourquoi.

Tu t’es déjà senti épuisé sans raison apparente ? Il peut être intéressant de creuser du côté de cette blessure…et de ton niveau d’estime de toi-même !

Peut-on vraiment aimer sans se perdre quand cette blessure est active ?

Bonne question, n’est-ce pas ? Aimer, oui. Mais aimer sainement, c’est autre chose.

Tant que la blessure d’abandon est ouverte, tu risques d’aimer pour combler un vide. Pas par plaisir, mais par peur. Et là, tu risques de te perdre. L’amour n’est pas censé faire mal, ni te faire douter de ta valeur.

Heureusement, il existe des clés pour apprendre à t’aimer d’abord… et mieux aimer ensuite. J’en parle plus en détail dans la conférence Comment faire de son hypersensibilité une force ?

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Soigner la blessure d’abandon : quelles solutions concrètes ?

Coaching et travail sur l’estime de soi : par où commencer ?

La première étape pour apaiser la blessure d’abandon, c’est de ne pas rester seul(e). Cette blessure s’enracine dans le silence et la solitude… alors qu’un bon accompagnement peut, vraiment, tout changer.

Le coaching est orienté action. Concrètement, il t’aide à poser des objectifs clairs et concrets pour sortir de tes schémas répétitifs, restaurer ton estime de toi et retrouver ta pleine valeur.
Tu aimerais comprendre ce qui te freine aujourd’hui ? Savoir pourquoi c’est si difficile de poser tes limites (et comment les poser avec plus de facilité) ? C’est exactement le genre de choses que l’on travaille dans le parcours Éclosion. 🌱
Un programme que je peaufine et enrichis depuis 5 ans pour accompagner les personnes très sensibles en manque d’estime d’elles-mêmes à devenir plus sereines, confiantes et affirmées.

Ce qui compte, c’est de trouver une approche qui te ressemble, qui respecte ton rythme et ta sensibilité… et surtout, un accompagnant avec qui tu te sens en sécurité.
Si je te parle si bien de ce chemin, c’est parce que je l’ai moi-même parcouru. Hypersensible, avec à l’origine une estime de moi au ras des pâquerettes, j’ai traversé bien des tempêtes émotionnelles… peut-être comme toi aujourd’hui. 🌸

Si tu ressens l’élan d’être guidé(e), n’hésite pas à réserver ton entretien découverte (offert et sans engagement). Ce sera l’occasion de faire connaissance en toute simplicité et de voir ensemble quelle formule d’accompagnement est la plus adaptée à tes besoins, tes envies et ton budget. 🤗

Prendre soin de l’enfant intérieur et rompre avec les vieux schémas

Ton enfant intérieur a besoin d’amour, de sécurité, de présence. Il ne veut pas être oublié (encore). C’est pourquoi lui parler, le rassurer, le valoriser est essentiel. Tu peux le faire à travers l’écriture thérapeutique, la visualisation, ou tout simplement en étant plus doux(ce) avec toi-même. Comme tout, ce n’est pas forcément évident quand on n’y est pas habitué, mais ça s’apprend 🥰

Imagine que cet enfant est juste à côté de toi, qu’aurais-tu envie de lui dire ? Fais-le souvent. Car petit à petit, tu vas rompre avec les vieux schémas. Notamment ceux qui te disent que tu n’es pas assez, que tu dois mériter l’amour.

Tu n’as rien à prouver pour être aimé(e).

Guérir la blessure d’abandon avec douceur et patience

Guérir, ce n’est pas une ligne droite. Il y aura des hauts et des bas. Mais chaque petit pas compte. Tu n’as pas besoin de tout régler d’un coup. Tu avances à ton rythme.

💡 Vouloir tout régler d’un coup risque même d’être contre productif car tu risques de te mettre beaucoup de pression, avoir de trop hautes attentes envers toi-même et être très déçu(e) de toi, t’en vouloir, et dégommer encore plus ton estime personnelle …. ce qui serait contre productif !

Pense à célébrer tes progrès. Tu arrives à dire non ? À prendre du temps pour toi ? À respirer au lieu d’envoyer un message paniqué ? Bravo. Ce sont des victoires. Prends le temps de savourer, te féliciter, te remercier de chaque pas.

La blessure d’abandon s’apaise avec la répétition, la bienveillance et la présence à toi-même. Plus tu te choisis, plus tu t’aimes. Et plus tu attires des relations saines. Alors, qu’est-ce que tu choisis pour toi aujourd’hui ?

Conclusion

Nous l’avons vu, la blessure d’abandon n’est pas une fatalité. Elle peut être reconnue, comprise… et surtout apaisée. Petit à petit, avec de la patience, de la tendresse envers toi-même, et les bons outils, tu peux réécrire ton histoire intérieure.

Voici un récapitulatif de quelques clés :
🧡 Apprendre à repérer tes schémas répétitifs sans te juger.
🧡 Nourrir ton estime de toi pour ne plus tout attendre des autres.
🧡 Prendre soin de ton enfant intérieur avec bienveillance.
🧡 Et t’ouvrir à un accompagnement respectueux de ta sensibilité, si tu sens que tu en as besoin.

Tu n’es pas « trop », tu es juste en train d’apprendre à t’aimer autrement. Et c’est déjà un magnifique chemin.

Tu mérites d’être aimé(e), profondément, sincèrement – à commencer par toi.

Sensiblement 🧡
Lauren

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