Les conversations peuvent être sources de stress pour de nombreuses personnes qui n’osent pas se montrer, parler. Ou pour toutes celles qui ont peur de mal faire / dire, de déranger, de ne pas être appréciées, d’être mal vues. Alors pour ceux qui souhaitent devenir plus à l’aise et sont en recherche de conversations vraiment authentiques, cet article est pour vous !

S’engager dans la relation

Parler de soi, raconter, donner son avis, exprimer ses sentiments. Pour certains ça s’apparente à « prendre des risques ». À condition de voir l’autre comme un juge dont l’opinion supposé aurait une telle importance qu’il pourrait nous empêcher d’agir. Et effacer notre propre opinion.

Beaucoup de personnes à faible estime de soi partent du principe qu’elles ne sont pas intéressantes. Que ce qu’elles auraient à dire n’a pas d’intérêt. Ce qui bien souvent est faux !

Nous sommes rarement de « bon juges » vis-à-vis de nous-même, et encore moins en cas de mauvaise estime de soi. Notre vision est alors floutée par notre ego et notre critique intérieur qui jugent bien trop sévèrement. Qui critiquent, rejettent, dénigrent, ont de bien trop hautes exigences.

Et quand bien même on dit quelque chose de pas hyper palpitant : en quoi est-ce grave ? Tout le monde ne dit pas tout le temps des choses hyper cultivées, intéressantes, logiques, bienveillantes etc… Ça ne veut pas dire qu’on est « nul », un raté ou autre. Juste humain.

Lire aussi : le triangle de Karpman et l’affirmation de soi

Poser des questions à ses interlocuteurs

Ça permet de

  • lutter contre la peur de déranger – si cela dérange, la personne le dira – sinon tant pis pour elle car c’est à elle de poser ses limites, c’est SA responsabilité !
  • éviter de faire des suppositions sur les intentions de l’autre : attention à la lecture de pensées – tant que l’autre ne nous dit pas ce qu’il a en tête nous n’avons aucun moyen d’en être sûr ! – nous ne pouvons donc être certains de déranger quelqu’un que si nous le lui demandons et qu’il nous le confirme
  • montrer à l’autre qu’on s’intéresse à lui – d’après Dale Carnegie, le désir le plus puissant de la nature humaine est d’être important – les gens aiment souvent parler d’eux, de ce qui les anime, de ce qui est important pour eux, de ce qui leur tient à cœur – en posant des questions à l’autre, on lui montre ainsi son importance à nos yeux
  • apprendre plein de choses, on apprend bien plus en écoutant qu’en parlant – même si comme toujours c’est une question d’équilibre 😉 – j’aime bien ce petit dicton à ce propos : « si on a deux oreilles et une bouche c’est pour écouter deux fois plus qu’on ne parle » (je ne sais plus de qui il est ^^)

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Faire la paix avec les silences

Du moins ne plus les redouter : ils ne sont pas un échec de la communication, loin de là ! On peut, par exemple, prendre l’habitude de laisser 1 ou 2 secondes avant de prendre la parole ou de relancer. Même si c’est difficile, et même si au début on n’y arrive pas car « c’est plus fort que nous ». Le voir comme une expérimentation. Essayer, oser, voir ce que ça fait et surtout quelles sont les conséquences sur la conversation.

Les silences permettent de poser les conversations, de laisser le temps de « digérer » les informations. Mais aussi de revenir à l’instant présent, de plus et mieux réfléchir. Ou encore de faire passer la relation à un niveau supérieur en s’autorisant à simplement être là l’un pour l’autre. Sans forcément avoir besoin de mots pour exprimer le plaisir d’être ensemble ni ce qu’on ressent.

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Vraiment rentrer dans l’échange

Au lieu de se surveiller et/ou de surveiller les réactions d’autrui au cours des conversations.

Il peut arriver de se demander si « on n’a pas dit une bêtise, si on a bien argumenté, ce qu’on va dire ensuite, ce qu’on aurait pu ou du dire, etc… ». Mais aussi « pourquoi l’autre a dit ça, qu’est-ce qu’il veut dire par là, est-ce qu’il nous apprécie, est-ce qu’il a remarqué ce défaut, etc... ». Ou encore « il faut absolument que je pense à lui dire ceci ou cela » etc…
Or toutes ces pensées nuisent à l’écoute active, compétence essentielle de la communication. Parce que quand on pense à ce qu’on va dire ou à ce qui a été dit, on n’est pas complètement dans l’écoute de l’autre.

Comme toujours c’est une question d’équilibre. Parfois il est intéressant de savoir « faire un pas de côté » pour voir la scène sous un autre angle. Histoire entre autres de réussir à prendre du recul, relativiser, dédramatiser. Et parfois il est important de vivre la scène, tout simplement. Vivre notre vie aussi au lieu de uniquement l’analyser, la surveiller, s’inquiéter pour elle.

Pour aller plus loin lire aussi : 4 obstacles à l’écoute de l’autre

Il s’agit d’un échange et non d’un examen !

Ni d’un oral où nos moindres paroles seraient analysées, décortiquées, évaluées, jugées, notées.

Alors relax, si tu hésites, que tu dis quelques inexactitudes, incohérences, ou autre c’est OK. Et si on te le fait remarquer ça ne veut pas dire que tu es nul ni une mauvaise personne. Juste, encore une fois, humain. Ça arrive à tout le monde de manquer de cohérence dans ses propos. Ou encore de faire quelques petits écarts à ses valeurs sous le coup d’une émotion forte et/ou de l’ego qui a été piqué au vif sur un sujet sensible pour soi. N’importe qui peut mal se souvenir de quelque chose, être convaincu d’autre chose (alors que c’est faux). Etc…

Je pense que le plus important c’est surtout d’être capable de le reconnaître (sans se flageller). Et de faire de son mieux pour en limiter l’apparition (sans se mettre la pression !).

Sensiblement

Lauren

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